L’effroyable suicide de la rue de la fidelité – Ion Luca Caragiale [Club de lecture #33]


Ion luca caragiale - L'effroyable suicide de la rue de la Fidelité

Ce livre en lecture commune nous a été proposé par Mirela qui voulait nous faire connaître un auteur de son pays, à savoir la Roumanie. Ion Luca Caragiale est très connu dans là-bas, c’est un auteur classique qu’on lit à l’école.

Personnellement c’est la première fois que je lis un auteur roumain, je crois que je n’étais pas la seule parmi les membres du book club.

D’après l’avis de chacune d’entre nous (eh oui nous n’étions que des filles lors de ce rendez-vous), j’ai l’impression que ce recueil de Nouvelles n’a pas reçu l’accueil auquel s’attendait Mirela. La plupart l’ont aimé, mais sans plus.

Ion luca caragiale - L'effroyable suicide de la rue de la Fidelité

Saynètes de la vie quotidienne

L’auteur nous décrit des scènes de la vie quotidienne en Roumanie, à travers de petites histoires un peu loufoques et caricaturales.

Un livre inégal

Roselyne, Nadine, Anne-Lise et Florence ont bien aimé le style. Pour Florence, elle a pensé à Maupassant, Dostoïevsky, à la littérature russe en général. La seule chose qui lui a moins plu, c’est que ce soit un recueil de Nouvelles, un genre qu’elle n’apprécie pas tellement (comme moi d’ailleurs). Au contraire Nadine adore les Nouvelles. Elle a aimé toutes les histoires, à l’exception de la dernière. Elle trouve qu’on ressent bien que Caragiale est un auteur des pays de l’Est.  Quant à Anne-Lise, elle a dû aller se documenter sur lui pour mieux apprécier cette lecture.

Christine l’a trouvé très bien écrit malgré quelques inégalités. Elle l’a trouvé « presque toujours » intéressant. Elle trouve qu’il nous fait plonger dans un univers, une époque.

Sandrine l’a moyennement aimé. Elle aurait préféré qu’il s’attache plus aux personnages. Comme moi, elle pense qu’on passe à côté de la culture qui est différente de la nôtre.

Julie et moi sommes du même avis. Nous n’avons pas pris de plaisir à le lire. Julie est allée jusqu’au bout de la lecture, pour le finir. Moi non, j’ai abandonné. Elle et moi n’avons pas du tout accroché. Pour Julie, cela ne lui a rien apporté.

Peut-être que nous ne pouvions pas vraiment apprécier ce livre à sa juste valeur car ces histoires sont sorties de leur contexte. Au départ, elles ont été publiées dans un journal de l’époque. Peut-être faisaient-elles référence à des affaires contemporaines. J’ai néanmoins aimé la manière dont ces Nouvelles ont été écrites, mais je n’ai pas bien compris le message. J’ai eu l’impression que Caragiale nous racontait ces histoires à demi-mot.

Mirela  nous a expliqué que ce n’était pas son meilleur livre. Pour elle, cet auteur lui renvoie une belle image de son pays avant la communisme, au début du 20ème siècle, une époque où existait encore la petite bourgeoisie. C’était la Belle Epoque.

Il faudra peut-être lire autre chose de cet auteur pour se faire une meilleure idée de cette littérature.

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