Jeffrey Eugenides | Virgin Suicides


virgin suicides, Jeffrey Eugenides

J’ai acheté ce livre après avoir lu l’excellent Middlesex de ce même auteur. Middelsex est un livre que j’ai plus qu’apprécié et qui fait partie des livres que je recommande.

Quant à ce livre-ci, Virgin Suicides, j’ai depuis toujours entendu parler de lui. C’est pourquoi j’ai choisi de le lire.

Malheureusement il n’a pas été à la hauteur de mes espérances.

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Les premières phrases

Le matin où ce fut au tour de la dernière des filles Lisbon de se suicider – c’était Mary cette fois-là, et les somnifères comme Thérèse -, les deux infirmiers arrivèrent à la maison en sachant exactement où étaient le tiroir des couteaux, et le four à gaz, et la poutre dans la cave où on pouvait attacher une corde. Ils sortirent du véhicule du Samu comme d’habitude beaucoup trop lentement, selon nous, et le gros murmura : « On n’est pas à la télé, nous on va pas plus vite que ça. » Lourdement chargé du respirateur et du réanimateur, il passa devant les buissons qui avaient atteint une taille monstrueuse et traversa la petouse en éruption, impeccable et immaculée treize mois plus tôt quand les ennuis avaient commencé.

Résumé

C’est l’histoire de plusieurs sœurs, les sœurs Lisbon, racontée par des garçons épris qui les avaient épiées. Ces sœurs ont toutes fini par se suicider. Vingt ans plus tard, ils essayent de comprendre leurs actes en rassemblant plusieurs témoignages de personnes les ayant côtoyées.

L’histoire se passe dans les années soixante-dix, dans une petite ville du Michigan.

Mon avis

J’ai presque envie de commencer à raconter mon avis en m’adressant à l’auteur et en lui disant : « Mais ? Jeffrey, qu’est-ce que tu nous as fait là ?! ». D’entrée vous comprendrez que ce livre m’a plutôt déçue.

Quand j’ai commencé à lire le roman ma curiosité s’est éveillée. Le sujet me paraissait fort intéressant. Puis, au milieu du livre j’ai commencé à trouver cette lecture ennuyeuse. Je trouve qu’il manque quelque chose, je trouve l’histoire un peu fouillis, décousue. Pourtant j’ai persévéré dans  ma lecture parce j’étais quand même curieuse de connaître le dénouement de l’histoire. Je me suis même posé la question de savoir si l’histoire des suicides finalement n’etait pas secondaire?

Et puis, j’ai vraiment commencé à avoir du mal à poursuivre. Je me suis forcée à lire car :

1. Je n’aime pas ne pas terminer un livre
2. C’est Jeffrey Eugenides quoi !

Eh oui ! Comme je le dis plus haut, j’ai lu Middlesex et je l’ai a-do-ré !

Pour tout vous dire ce livre va rejoindre la liste des livres que je n’ai pas terminés.

C’est là que je me dis que, HEUREUSEMENT, j’ai lu Middlesex avant celui-ci. Dans le cas contraire, c’est un livre que je n’aurais jamais lu.

C’est embêtant car, malgré tout, j’ai envie de connaître la fin de l’histoire…

A cela j’ai trouvé une solution : voir le film.

En principe, je n’aime pas regarder un film tiré d’un livre, mais pour une fois je me ferai un plaisir d’apporter une exception ! D’après ce que l’on m’a dit, le film est beaucoup mieux !

Alors mon conseil : passez votre chemin et lisez plutôt Middlesex si ce n’est déjà fait ! Ce premier roman n’est pas une réussite.


Jeffrey Eugenides, Virgin suicides, Plon, 1995, J’ai lu, 222 pages. ISBN: 978-2-290-30949-0

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